Et renaitre à nous-mêmes enfin...

26/11/13

Je voudrais vous écrire à l’aune de mes doutes, et nous voir renaitre enfin l’un à l’autre… pouvoir assumer avec liberté nos envies, nos désirs, de ceux qui riment avec plaisir… Pouvoir donner, offrir, se laisser aller dans une sexualité débridée, je rêve de ces corps fatigués, ivres de plaisir, de tendresse, qui se caressent et renaissent, qui ondulent au rythme du désir, sourds aux contraintes des carcans et du temps…pas cette sexualité du quotidien enfermée et contrainte mais bien celle passionnée de deux êtres assoiffés, assoiffés de vie, de rythme, de pulsion, qui ouvrent sur eux la porte des succès intérieurs, de ceux qui nous confortent et nous permettent de nous ouvrir sur l’extérieur…De cette confiance en nous, en tracer le chemin, le beau chemin de vie, amoureux et serein…que notre libido ne soit plus un gros mot, nos fantasmes, nos soupirs, ne plus rien s’interdire, autoriser à l’autre la découverte de son corps, l’offrir aux caresses, frémir par tous les pores, que nos mains agiles deviennent ce stylo, de ces stylo de vie qui dessinent le beau, souligner votre courbe, arrondir le dessin, le détour d’une hanche, la ligne de vos seins, allumer en vos yeux, le désir du transport, par la caresse avide qui unirait nos corps, assouvir le sanglot de solitude passé, allumer le flambeau d’une nouvelle ère promise… Se croquer du regard, se toucher pour se dire, basculer dans l’ivresse d’un tout nouvel avenir, affronter le présent, accepter son lendemain sans peur d’un abandon ou d’une rupture sans fin…Accueillir grâce à l’autre, la solitude en soi, voir ce qui se fait et se défait chaque fois, accepter la magie et la part d’inconscience…

J’aimerais offrir et dessiner grâce aux mots sur un fil cette nouvelle voie lactée….L’amour d’une rencontre, l’espoir qui la fait vivre, le hasard qui l’anime, la promesse d’un avenir…A toutes celles et tous ceux qui étroits dans leurs être aimeraient pouvoir se dire, aimeraient pouvoir grandir, projetez, dessinez et creusez le sillon de vos êtres en jachère, d’où naitra la passion…Le raisin et l’atome d’une rencontre avide, un printemps coloré, comme un automne précieux, de mille autres couleurs, irradiant jusqu’aux cieux, laissez monter en vous la sève qui surgit…Ne balbutiez plus vos sentiments, n’ayez pas honte d’apparaitre, à l’univers trop grand, nul ne peut cacher l’être, marchez, même s’il le faut en levant les bras, et si vous bombez le torse, c’est de vouloir embrasser, embrasser et rugir la poésie défunte, qui trop longtemps en vous s’était terrée, éteinte… Rugissez de plaisir, allez à l’autre par le chemin des cieux, par le chemin des corps, étranges et délicieux, peignez lui en vous des sentiments en fleurs,…Irradiez de plaisir le bouquet de son être, butinez sur son corps la sève qui peut-être, engendrera amour, immensité, et avènement de deux êtres…

Alors vous pourrez dire : « oh oui, cette fois c’est sûr : j’ai vécu ! »